En France
Dans le reste du monde
En 2022, les entreprises du CAC 40 employaient 1,2 millions de personnes en France contre 4,1 millions de personnes à l’étranger. La grande partie de leur effectif est donc basée en dehors de l’Hexagone. Cependant, d’après les dernières données sociales collectées, l’emploi en France au sein des entreprises du CAC 40 connaît une tendance positive au cours de l’année 2022.
Après une tendance à la baisse depuis 2017, accentuée par la crise du Covid-19, une évolution positive de 0,16% (1 890 personnes) est observée en 2022 par rapport à 2021 au sein du CAC 40 en France tandis que cette évolution atteint près de 4% (environ 147 000 personnes) dans le reste du Monde. Alors que l’emploi en France affichait la même tendance à la baisse que dans le reste du monde en 2020 (moins 27 125 personnes), elle n’a pas suivi son évolution positive en 2021 avec une diminution de 14 821 employés. En revanche, le CAC 40 semble désormais rattraper son retard en France en 2022.
Cette évolution organique de l’emploi en France des sociétés du CAC40 en 2022 est portée par 21 entreprises, notamment 3 qui se distinguent tout particulièrement :
Avec une évolution de son effectif de plus de 2 700 personnes, Hermès se hisse en tête du classement, suivi de près par LVMH avec une croissance d’environ 2 500 personnes. Enfin, Veolia Environnement a également enregistré une évolution notable, avec une augmentation de 1 850 collaborateurs.
Premières estimations pour 2023
D’après les données récoltées dans les documents d’enregistrement universels 2024 des entreprises du CAC 40, la création d’emplois par les entreprises du CAC 40 a été plutôt stable avec une croissance de 0,15%, soit plus de 1 700 personnes par rapport à 2022. On observe ainsi une tendance de reprise en France depuis 2022, ainsi qu’en Europe depuis 2021. En revanche, la tendance de l’emploi dans le reste de leurs effectifs situés hors Europe n’a pas poursuivi son évolution positive en 2023, avec une destruction de plus de 50 000 emplois. Cela indique-t-il la volonté des entreprises de renforcer l’industrie française et européenne ?
Undrakh Odbayar
Analyste ESG chez Humpact