Pour les Etats membres de l’Union Européenne, l’éducation et la formation sont une priorité. En mars 2000, le Conseil Européen de Lisbonne a affirmé que l’Europe devait se doter de « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde ».[1]
Les différents types de formation
La formation se compose de deux catégories : la formation initiale et la formation professionnelle.
La formation initiale est la plus courante, destinée à l’étudiant souhaitant apprendre les bases d’un domaine professionnel pour s’orienter vers un métier.
Cette formation au sein de lycées professionnels et d’enseignements supérieurs fait suite à la formation générale afin de fournir les compétences nécessaires pour exercer son premier métier. Ces formations peuvent être financées dans le cadre de contrats d’apprentissage ou d’alternance.
La formation continue s’adresse aux personnes déjà engagées dans la vie active c’est-à-dire, les salariés, demandeurs d’emploi, fonctionnaires, travailleurs indépendants et chefs d’entreprise. 39% de ces personnes, âgées de 18 à 64 ans, déclarent avoir suivi ce type de formation au cours de l’année 2016. [2]
La formation en chiffres
Depuis 2015, 88% des jeunes sortant de formation initiale sont diplômés d’études supérieures ou secondaires.[3] Une progression traduite par la croissance de la voie générale et de la voie professionnelle.
En France, 8,9%[3] des jeunes âgées de 18 à 24 ans quittent prématurément l’école, leur niveau d’études ne dépasse donc pas le 1er cycle secondaire.
Réduire ce chiffre constitue un enjeu humain, économique et social pour la France. Aujourd’hui, sans diplôme de formation initiale, l’entrée dans la vie active est plus difficile, c’est pourquoi les formations professionnelles sont nécessaires.
Selon la Dares, en 2019, près de 900 000 personnes en recherche d’emploi ont bénéficié du statut de stagiaire de la formation professionnelle, permettant d’être rémunéré ou de bénéficier d’une couverture sociale pour suivre une formation. Notamment depuis la mise en place du plan d’investissement dans les compétences (PIC) depuis 2018.
La formation professionnelle est également bénéfique pour les entreprises, elle permet aux salariés de valoriser leurs compétences et ainsi d’être plus compétitif dans son activité. Elle améliore la productivité des salariés en leur apportant de nouvelles expertises, c’est donc un réel levier d’investissement pour l’avenir d’une structure.
Proposer des formations permet également de fidéliser les collaborateurs et de favoriser leur épanouissement.
Comment accéder à ces formations professionnelles ?
Depuis janvier 2019, chaque salarié dispose d’un compte de droits CPF affiché en euros (auparavant affiché en heures). L’alimentation du compte se fait à hauteur de 500€ minimum par année de travail selon la qualification, dans la limite d’un plafond de 5000€.
Afin de faciliter les démarches, une application mobile à été créée pour permettre à toute personne de :
- Connaître ses droits acquis au titre du CPF
- Choisir sa formation, financer son projet
- S’inscrire à la formation et la payer directement en ligne
Seules les périodes travaillées permettent d’acquérir des droits de formation. Pendant la crise sanitaire de 2020, les Français en chômage partiel n’ont pas pu ouvrir de nouveaux droits à la formation.
Pour avoir accès à ces informations personnalisées, il faut se connecter au site dédié au CPA (Compte Personnel d’Activité) et ouvrir un compte en renseignant simplement son numéro de sécurité sociale. https://www.moncompteformation.gouv.fr/
Article rédigé par Constance Joly
Après une carrière de 20 ans dans la banque en ligne et rythmée par la création de projets entrepreneuriaux comme Orange Bank et BforBank, André décide en 2019 de mettre à profit son expérience financière au service d’une cause noble.
Convaincu que les grandes entreprises associées à l’univers de l’actionnariat ont les leviers d’action les plus efficaces, c’est l’emploi national qu’il défend avec le lancement d’Humpact.